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Course du Viaduc de Millau - 13 mai 2012
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29 Mai 2012 - Denis
Course du Viaduc de Millau - 13 mai 2012

Les  Athlé-Loisirs de
Montauban Athlétisme
 en déplacement massif au VIADUC de MILLAU

28 coureurs (Jean-Luc, Nicole, Fabien, Eric P, Tristan, Daniel, Eric M, Eric d’H, Frédéric M, Valérie, Frédéric T, Jean-Do, Esther, Olivier, Christelle Q, Anne, Marie-Alice, Marie-Josée, Nathalie, Christelle Stéphanie, Corine H, Ghislaine Didier C, Christine B, Maryline, Corine L, Céline, sont partis ce week-end des 12-13 mai 2012, à l’assaut du plus haut pont du Monde, certains accompagnés de leur famille.

Tous se trouvaient réunis samedi soir au Domaine des Templiers en plein Larzac, (11 mobil-home avec dîner et petit dèj), dénichés et réservés par la « GO » Marie-Alice.  Dimanche, équipés de nos casquettes jaunes assorties aux maillots

(idée d’Esther très pratique pour nous repérer parmi les 13500 partants) nous avons parcourus les 23,7 kms sous une météo idéale, le vent dans le dos dans la montée du viaduc, le soleil illuminant le paysage verdoyant suspendu sous nos pieds, vivant ainsi une de nos plus Belles courses !
Après le plaisir d’avoir partagé tous ensemble un moment de Bonheur rempli d’images du viaduc fabuleuses, après le plaisir de pouvoir dire « je l’ai fait ! », le regroupement s’est fait autour de la paëlla géante

confectionnée par Esther, Cédric, toute sa famille, avec frère, belle-sœur, et ingrédients en provenance directe d’Espagne, et qui a fini de régaler les 42 convives sous le soleil du Caylar !

Le but n’était pas le fameux chrono, mais bien une sortie amicale et conviviale (objectif atteint qui nous a tous conduit sur un petit nuage de plaisir) dans un site hors du commun, « entre ciel et terre », dont voici le récit original de notre poète du club !                    
M-A T




« COURIR ENTRE CIEL ET TERRE »

Fabien :
« Entre ciel et ciel, entre haut en haut, Millau, son viaduc, le plus mi-haut du monde.

Dans la nuit du 12 au 13 mai, quelle que soient la quantité et la qualité du sommeil on en a rêvé : Passer la ligne d’arrivée à Millau, même en mi-bas. Oui, à Millau il y a des mi-bas ce dimanche-là. Ce sont des chaussettes aussi appelées « booster » qui gainent et soulagent les mollets le jour de la course.
Tout soulagement, tout gris-gris, tout doudou est bon à prendre pour se rassurer avant de défier le Viaduc.

Le 13 donc. Au fait, le 13, ça porte bonheur ? ça porte malheur ?
Peu importe, pourvu que ça porte, que ça nous porte tout là-haut.

Décollage prévu à 9h07, dans la deuxième vague.
Une vague, au départ, c’est vague.
La nôtre est bleue, on image déjà mieux, on devrait bientôt être en nage.

Millau est noir de monde, sans compter les Blacks, les plus rapides, 13 500 coureurs sur Viaduc le plus haut du monde, 27 000 pieds !

Le rêve le plus fou nous a fait décoller avec un des 2 avions de la première vague, un de ceux venus du continent africain, des hauts plateaux, encore plus hauts que celui du Larzac.

Les meilleurs étaient là et nous à notre rendez-vous à 8h30 au bar de la victoire, à la sortie du parc, premier signe de reconnaissance des athlé-loisirs- montalbanais, pas la victoire, le bar. Casquette jaune type « Ricard » vissée sur la tête, nous étions déjà casquette, avec la tête qui tourne plutôt que la casquette.
Amarillo, recommandation espagnole pour second signe de reconnaissance dans les vagues, façon gilet de sauvetage pour se distinguer dans la marée humaine.
Grâce à Esther, la visière a longtemps permis de ne pas apercevoir le Viaduc, si haut, si loin, si fort.

Dernières prises de vues souvenirs avant de se frayer un passage vers le haut de la vague. Puis petit pipi le plus tard, le plus discrètement possible. Qui ne s’est pas permis de faire pipi dans les vagues pour soulager une grosse envie?
Et c’est parti mon kiki.
A la sortie de Millau, des encouragements, des « Allez Montauban », encore possible de faire un sourire, de faire le malin et de crier merci mais impossible d’entendre ni de voir d’où, de qui ils viennent.
5 Km et du bitume dans la vallée ho, ho, le long du Tarn, jusqu’à la pile la plus haute, la plus merveilleuse,   une pile wonder avec plein de monde autour, une pile « wonder foule ».
Très pratique pour la ponctualité.
T’es sûr d’arriver à l’heure pile.
Pratique aussi pour y puiser de l’énergie du retour vers le futur, avec assez d’imagination, tu peux ne pas être épuisé au sommet de la route de chantier.

On mouille, chauffe Marcel, ça grouille, on mouille le maillot du club pour se placer, monter et montrer le maillot couleur clignotants.
C’est l’escalade.
Distance : 2,8 km et des poussières ;
Dénivelé : 300 m et de la pureté ;
Déjà difficile de calculer l’âge de la capitaine.
Des bouchons, des klaxons, des sueurs chaudes pour s’accrocher, la route n’est pas droite mais raide, d’en bas déjà ça donne le vertige.
La fatigue, la respiration accélère,  le reste ralentit, la foulée raccourcit et laisse entrevoir une éternité pour atteindre le sommet de l’autre côté du pont, du bel ouvrage dans ces embouteillages vers le péage d’Eiffage, même les mots sont en nage.
Ça court de partout, le souffle court.

Belle tranche de vie, les athlètes atteignent le sommet de la route de chantier, sommés de s’arrêter.
A propos, voici le ravito.
Une bouteille à la volée, une barre, un gel et taille la route.
Que c’est bon, la vue ravit, face à nous le viaduc et sur la voie de gauche, les avions de couleur, à toute allure, sur le grand plateau.
A ce moment idéal, comment ne pas tenter de solliciter Dieu :
- Et si je fonçais aussi vite qu’eux, est-ce que je serais noir, aussi noir foncé ?
En fait je cherche de quoi rire pour ne pas grimacer devant les photographes que j’aperçois mitrailler sur l’autre voie.
Un léger vent dans le dos pousse vers la photo. Le viaduc s’incline devant nous, traversée  pente douce.
C’est aussi pour ça qu’il faut le prendre à pied, en voiture Simone, tu ne peux pas te rendre compte que la route est encore plus belle dans sa face retour vers Millau, quasiment rien que de la descente.
C’est le pied et même l’autre. Le même vent léger dans la figure maintenant, ça décoiffe, ça  ajoute à la jouissance, à la réalité de s’envoyer en l’air à chaque fois que les pieds ne touchent plus terre.
Pour avoir des sensations pleines, les crampes commencent à monter dans la descente. Deux hommes en short me passent en papotant. Les premiers descendus des hauts plateaux ont du passer en sifflant, le sifflement de l’air sur leurs corps.
De ces deux-là moins loin de moi, l’un dit à l’autre : « on va descendre sous les 2 heures ».
Je ne cours ni avec ni contre la montre mais du coup, la tête et les jambes tendent vers l’objectif, avec les crampes.
Sur la ligne, je me fais coiffé, une dernière fois, par deux hommes en rose, peut-être des coiffeurs.
Le vent doux a soufflé doucement ce 13 mai, toujours pour nous accompagner, tel le souffle d’Esther, cerise sur le gâteau d’anniversaire.

Une blague carambar pour la route du retour:
- Qui monte sur le Viaduc, pont à haubans ?
Montauban ! »

Fabien

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